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Il est désormais possible de connaître la pression des pesticides d’origine agricole autour de chez soi. La carte Adonis de l’association Solagro évalue le niveau d’utilisation des pesticides pour chaque commune de l’Hexagone, en se basant sur la répartition des cultures et le type de pratique (bio ou conventionnel).
Les territoires de montagnes et les marais côtiers – où les surfaces en herbe et l’élevage perdurent – sont les mieux préservés. À l’inverse, les régions viticoles, d’arboriculture fruitière et de grandes cultures connaissent sans surprise une pression phytosanitaire élevée. Largement en tête, la pomme est la culture la plus traitée, suivie par la pêche, la pomme de terre puis la vigne et la tomate.
Comme le rappelle Solagro, l’enjeu n’est pas seulement sanitaire ou environnemental, mais aussi économique. En 2020, les agriculteurs ont dépensé 2,9 milliards d’euros en pesticides, soit une facture à peine moins salée que celle des engrais.
Josselin Rivoire