Harmas de Fabre.
A. Iatzoura | MNHN
Connaissez-vous Jean-Henri Fabre ? Cet entomologiste et merveilleux écrivain du début du XXe siècle, qui a si bien su décrire les petites bêtes au fil des dix tomes de ses Souvenirs entomologiques – au point qu’il avait été proposé pour le Nobel de littérature ! –, nous a légué un beau jardin, l’Harmas, à Sérignan-du-Comtat (84), au pied du Ventoux.
Propriété du Muséum national d’histoire naturelle et classé monument historique, celui-ci s’est dégradé : les buis ont été ravagés par la pyrale, des arbres ont dû être abattus et l’“harmas” – cette friche voulue par le savant, peuplée de thym et de lavande propices aux insectes – est devenu un véritable roncier. « On désigne sous ce nom, dans le pays, une étendue inculte, caillouteuse, abandonnée à la végétation du thym », écrivait-il.
Harmas de Fabre.
A. Iatzoura | MNHN
Des travaux de restauration, financés à hauteur de 100 000 € par la fondation du Patrimoine, ont été lancés pour lui rendre sa vocation d’observatoire scientifique à ciel ouvert. L’Harmas se visite toute l’année, même en hiver.
Marie Arnould