La réponse des 4 saisons
Il nous est difficile de vous répondre précisément sans pouvoir voir, sentir, toucher le terreau… Deux possibilités me viennent à l’esprit : 1) l’eau qu’il contient remonte par capillarité et, en s’évaporant, dépose en surface les minéraux (sels) qu’elle contient, d’où le dépôt blanchâtre ; 2) ce pourrait aussi être un champignon saprophage (qui se nourrit de matière organique morte)… mais difficile encore une fois de présager de son innocuité ou de son caractère pathogène avec si peu d’éléments. À moins que l’emplacement soit particulièrement chaud et sec (le blanc est apparu en deux jours, dites-vous, c’est rapide !), la seconde hypothèse me semble la plus probable.
Nous vous encourageons à suivre les conseils de notre collaboratrice Brigitte Lapouge-Déjean pour fabriquer votre propre terreau de semis, p. 14 du n°245 des 4 saisons, ou encore le mode opératoire de Marie Miclo, abonnée interviewée dans le n°239 : « Cette année, j’ai fait 12 kg de terreau ». Cet article, comme beaucoup d’autres, est accessible dans aux abonnés sur le site : pensez à y chercher les réponses à vos questions !
Quant à vos semis étiolés, ils manquent vraisemblablement de lumière solaire directe. Ses longueurs d’onde induisent, d’une part, la production de chlorophylle dans les cellules de la plante et, d’autre part, la fabrication de vraies feuilles : les sujets étiolés restent au stade cotylédons et tardent à faire des feuilles.