Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à l’écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier ?
Avoir quitté l’école à l’âge de 18 ans pour aller travailler à Londres en tant que fonctionnaire, vingt ans plus tard, quelques ennuis de santé m’ont un jour poussé à changer de vie. Retour à l’éducation je me suis inscrit à la fac, en sociologie du développement et en littérature anglaise. Ces études m’ont visé à la décroissance et attiré par la promesse de l’idée de permaculture, je me suis formé à un Cours de Design en Permaculture avec Patrick Whitefield en Angleterre en 2004 et deux ans plus tard commencé à m’enraciner en Bretagne avec l’ambition de le mettre en pratique sur notre petite ferme familiale.
Pour chacun des livres écrits à Terre vivante, quelle a été votre motivation pour le sujet ? Quelles ont été les expériences qui vous ont permis de nourrir les thèmes abordés ?
Bien que je ne maitrise rien, je suis un touche-à-tout, intéressé par la vie. J’aime toujours regarder « sous le capot » pour voir comment les choses marchent. Par voie de l’expérience dans l’application de la permaculture et croyant du dicton que c’est en faisant des erreurs qu’on apprend, je suis devenu plutôt réaliste qu’évangéliste. Je voudrais partager ce que j’ai trouvé qui a marché sans cacher les choses qui ne l’ont pas fait.
Être édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier. Si oui, pouvez-vous nous en parler ?
Même après avoir écrit plusieurs articles pour Les 4 saisons du jardin bio, il était une belle surprise que Terre Vivante me fasse confiance, anglophone d’origine, pour se lancer dans ce beau projet.
Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d’écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?
La permaculture est l’application de l’écologie. Cela implique une vie entière en tant qu’apprenti et je suis toujours heureux de découvrir, et d’apprendre des plantes, des animaux et des micro-organismes avec qui nous partageons notre habitation.
Avez-vous des projets en cours à présenter à nos lecteurs ? Si oui, lesquels ?
Je construis notre nouvelle maison écologique, puis vendre notre habitation actuelle y compris les deux gîtes. Selon les principes de la permaculture, nous pourrons en suite exploiter plus intensément cette surface réduite et ainsi être plus productifs avec moins.