Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier ?
Parisienne issue d’une famille d’agriculteurs, j’ai toujours gardé un pied dans la terre tant via ma famille que mes études en Auvergne. Après une première carrière dans l’univers de la formation professionnelle, j’ai continué à transmettre des savoirs comme journaliste, cette fois-ci dans l’univers de la santé, des médecines douces et des plantes qui m’accompagnent naturellement au quotidien. Mon travail est ma passion. Riche de rencontres c’est un apprentissage sans fin et j’ai l’impression d’être utile en permettant au grand public de devenir acteur de sa santé.
Pour chacun des livres écrits à Terre vivante, quelle a été votre motivation pour le sujet ? Quelles ont été les expériences qui vous ont permis de nourrir les thèmes abordés ?
Journaliste spécialisée, j’ai la chance de côtoyer des professionnels de santé passionnants et d’apprendre à leur contact. Chaque année, j’attends avec impatience l’été pour faire mes récoltes de lavande et sarriette sauvage, achillée millefeuille, mélilot, camomille, aigremoine et autres merveilles du Queyras. Je concocte mon huile de millepertuis, d’arnica ou de calendula, quelques teintures mères ou encore un baume de consoude. Durant l’année ces remèdes traditionnels m’accompagnent tout naturellement pour soigner les maux de quotidien de mes proches et enfants que j’ai toujours soignés ainsi.
Être édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier. Si oui, pouvez-vous nous en parler ?
Bien sûr, c’est même essentiel. Être édité chez Terre Vivante cela veut dire être en accord avec mes valeurs de respect de la terre et des humains. Être en cohérence.
Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d’écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?
Soucieuse au quotidien de notre impact sur la terre, je n’ai pas de voiture, me déplace en vélo ou transports en commun, limite les emballages, opte pour une électricité verte (Enercooop) et privilégie dès que possible les aliments vrais, bios et locaux et la vente directe.