Affiche du podcast “Pour que nature vive” du Muséum national d’Histoire naturelle.
| Muséum national d’Histoire naturelle
« Avec le perfectionnement des modes de transport, jusqu’à l’avion aujourd’hui, on disperse presque instantanément un problème local, on le rend très rapidement global, explique Bruno David, président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), on déplace des espèces, avec des bateaux, des avions, des trains, des voitures, embarquées dans des marchandises sans vraiment nous en rendre compte [mais] ce n’est pas toujours dommageable. » S’entretenant avec le journaliste Vincent Edin, le président du Muséum a pris la parole aux côtés d’autres chercheurs et chercheuses du MNHN pour partager leurs connaissances et résultats de recherches au grand public dans le podcast “Pour que nature vive”.
Dans cette troisième saison lancée le 2 septembre, les scientifiques s’expriment sur l’incroyable histoire de nos gènes et notre adaptation à l’environnement, les effets anodins comme désastreux du déplacement de certaines espèces vivantes loin de leur habitat naturel à cause des humains, les curiosités naturelles et le changement de fonction des organes, la nature dans notre imaginaire et notre culture, le biomimétisme ou encore l’observation scientifique pour limiter les impacts de la pêche. Six nouveaux épisodes d’une trentaine de minutes qui invitent à en apprendre davantage sur le vivant et la nature et se sensibiliser aux enjeux liés à la biodiversité. « Ce qui ressort de nos échanges, c’est que la nature n’est ni bien faite ni mal faite, elle se fait en permanence et donc il faut se souvenir du passé pour éclairer le présent », conclut le journaliste Vincent Edin, après avoir interrogé Guillaume Lecointre, professeur, zoologiste et systématicien.
Les épisodes du podcast “Pour que nature vive” sont disponibles sur le site du Muséum ainsi que sur les différentes plateformes de podcast.
Madeleine Goujon