Semis et repiquage des chicorées
Je sème scarole et frisée « à la Fête-Dieu, quand midi sonne » (NDLR, deuxième dimanche après la Pentecôte), suivant un conseil de ma vieille voisine. J’éclaircis et je repique les plants retirés sur deux lignes en quinconce à 25 cm en tous sens. Ainsi serrés, les plants de salades blanchissent d’eux-mêmes. Le semis primitif produit en premier.
D. S. (38)
Protection hivernale des chicorées
Pour conserver plus longtemps et faire blanchir les chicorées en automne, je les recouvre de fougères cueillies dans les bois. Grâce à ce paillage, elles blanchissent sans pourrir et sont protégées des premières gelées.
T. & N. M. (43)
Contre les altises du chou
Pour protéger mes jeunes choux et autres crucifères des altises, je les poudre avec de la cendre de bois, le matin lorsqu’il y a encore de la rosée (pour que la cendre adhère aux feuilles). Si on poudre lorsqu’il fait chaud, la cendre peut brûler les jeunes feuilles. Il est plus efficace de « cendrer » les crucifères avant l’attaque des altises. Il faut renouveler le poudrage en cas de pluie.
A. R. (89)
Contre les chenilles du chou
Ayant remarqué que les choux repiqués parmi les fougères vertes n’avaient jamais de chenilles (ou autres parasites), j’en dispose des branches sur les choux et en pique dans le sol parmi ceux-ci, ou m’en sers comme « mulch ». Il faut renouveler l’opération une fois quand les fougères sont sèches. On peut faire la même chose avec du genêt, encore plus efficace. De plus, genêts et fougères sont excellents pour la terre, aussi on peut les garder sur place l’hiver. J’ai remarqué aussi que les lapins de garenne ne mangent pas ce qui est sous les fougères, de même que les chèvres, si elles ont le choix.
F. M. (29)
Contre les chenilles du chou
On plante des coquilles d’œufs sur des petits bâtons aux quatre coins et au milieu du carré de choux. Les papillons pondent sur les coquilles et, à de rares exceptions près, les jeunes chenilles ne trouvent pas le chemin des choux.
M. B. (69)
Pucerons et choux
Les pucerons cendrés, qui se mettent au cœur des choux, sont intouchables avec un insecticide de contact (comme le pyrèthre). Je me contente d’écraser les pucerons dans le chou. Pour ne pas abîmer la petite pomme en formation, je la pince dans le sens où elle peut être serrée sans dommage (cela se sent) et écrase doucement entre les doigts. Je renouvelle l’opération lorsque les ravageurs reviennent. Cette méthode a l’avantage d’être moins destructrice pour les ennemis naturels des pucerons que les insecticides. De plus, les quelques pucerons survivants permettent le maintien des auxiliaires (coccinelles, syrphes, etc.).
C. R. (Suisse)
Contre la hernie du chou
Mettre une poignée de cendre de chêne (riche en chaux) dans le trou de repiquage.
M. F. (27)
Échelonner la récolte de choux
À l’aide d’un couteau très tranchant ou d’un cutter, pratiquez une incision dans la tige du chou déjà pommé et introduisez un mince morceau de bois. Le chou ne s’ouvrira pas et vous pourrez ainsi retarder sa consommation.
F. D. (09)
Une deuxième récolte de choux
Ne récolter que le cœur du chou. Laisser en terre tige et pourtour du cœur. Des bourgeons axillaires repousseront, donnant une seconde récolte. Ceci est valable pour les choux cabus.
A.-M. B. (63)
Chou-rave à répétition
Le chou-rave est récolté en coupant la pomme par le quart supérieur, la moitié ou même les trois quarts. Il faut laisser au pied quelques feuilles. A l’aisselle de celles-ci le chou redonnera deux, trois, quatre autres choux-raves que l’on recoupera, et ainsi de suite. En année normale, sans arrosage et sans apport supplémentaire de terreau ou de fumier, je pratique trois coupes avant les gelées, mais on peut en faire davantage. Le nombre de coupes augmentera en arrosant et en fertilisant en conséquence. Le meilleur du chou-rave se trouve dans la partie supérieure, l’inférieure étant fibreuse et moins savoureuse.
J.-F. A. (35)