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« Permettre aux humains de s’inscrire dans le cycle du vivant, grâce à un mode de sépulture régénératif et des lieux de mémoire vivants » : c’est l’objectif que s’est donné l’association Humo sapiens, créée en 2021.
En France, inhumation et crémation se partagent nos dernières volontés. Source de pollution des sols et de gaz à effet de serre, l’une et l’autre ont un impact notable sur l’environnement. De surcroît, la matière organique constituée de notre vivant ne rejoint qu’indirectement le cycle des éléments.
Une alternative ? Encore interdite en France, l’humification est un mode de sépulture qualifié de “régénératif” puisqu’il consiste à transformer le corps du défunt en humus, par voie de compostage.
46 % des Français seraient déjà prêts à recourir à l’humification selon un sondage OpinionWay pour Humo sapiens et la Maif. Forte de ce constat, l’association Humo sapiens souhaite déterminer quelle méthode d’humification est la plus appropriée d’un point de vue écologique, social et économique, et faire évoluer le cadre législatif pour encadrer l’activité. En septembre 2022, la Californie a légalisé le compostage humain, suivie en janvier 2023 par l’État de New York.
Josselin Rivoire