Voilà plus de deux ans que nous envoyions Les 4 saisons sans emballage à nos abonnés. Nous avions fait ce choix dès le n°246 (janvier-février 2021), devançant la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (dite loi Agec), qui stipulait que les publications de presse devraient être expédiées sans emballage plastique à compter du 1er janvier 2022. Nous voulions tenter l’expérience du zéro déchet, car le meilleur déchet est toujours celui qu’on ne produit pas. La fabrication d’un emballage, le plus écologique soit-il, a un impact sur l’environnement : il faut beaucoup d’énergie pour transformer le bois en pâte puis en papier et, surtout, pour transporter toutes ces matières d’une usine à l’autre.
UN NOUVEL EMBALLAGE
Nous avons décidé de terminer cette expérience à compter de ce numéro. Même si le magazine arrivait la plupart du temps en bon état dans les boîtes aux lettres, nous recevions trop souvent des courriers de lecteurs désolés d’avoir reçu leur exemplaire déchiré, gondolé ou corné… Notre service commercial renvoyait systématiquement un autre exemplaire à ceux qui en faisaient la demande, mais ce n’était pas une solution totalement satisfaisante, car nous savions qu’il y avait probablement des abonnés qui ne nous informaient pas des incidents.
Notre équipe met beaucoup de cœur à réaliser le magazine et ses hors-séries. Nous nous efforçons avec constance, numéro après numéro, de proposer des contenus pertinents et éprouvés pour faire progresser nos lecteurs dans leurs pratiques. Nous cherchons les meilleures illustrations – dessins ou photos – pour accompagner les textes. Nous visons l’excellence, à chaque numéro, en toute humilité. C’était frustrant pour nous de savoir que cette revue que nous mettons tant de soin à réaliser pouvait arriver en mauvais état.
Nous avons donc opté pour un emballage en papier thermoscellant, certifié FSC mixte (70 % minimum de fibres issues de forêts certifiées FSC et/ou de fibres recyclées) et fabriqué en Europe du Nord. Il peut être mis dans le bac de tri puisqu’il est 100 % recyclable. Les premiers papiers thermoscellants proposés par les imprimeurs contenaient du polyéthylène (c’est-à-dire du plastique) en quantité non négligeable, ce qui posait de sérieux problèmes pour le recyclage. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous n’avions pas opté pour cette solution. Les propositions actuelles sont plus satisfaisantes, même si elles ne sont pas encore parfaites. Nous continuerons à chercher, pour allier au mieux solution écologique et satisfaction lecteur !
Marie Arnould