L’humusation, un mode de sépulture écologique

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Et si se faire composter après sa mort réduisait notre empreinte écologique ? En France, l’association Humusation milite pour un mode de sépulture qui permettrait de créer de l’humus ; celui-ci servirait à faire pousser des arbres devant lesquels on viendrait se recueillir, dans des “forêts du souvenir”.

Humusation.
M. Le Toquin

C’est à une révolution dans la façon de traiter les défunts qu’appellent l’association Humusation et la fondation Métamorphose : composter nos défunts. En ensevelissant les corps sous un épais tas de broyat, à même le sol, dans des lieux clos et surveillés. « C’est la microfaune du sol qui sera chargée de décomposer le corps, explique Bernadette Garcin-Marrou, membre du conseil d’administration d’Humusation France. L’important, c’est que le corps ne soit pas enterré, parce que les organismes qui effectuent la décomposition sont dans les dix premiers centimètres du sol. Ces “humuseurs”, comme les appelle Francis Busigny, le fondateur de Métamorphose, cassent les particules chimiques accumulées dans notre corps. Ils sont capables de réaliser un travail extrêmement complexe qu’aucun processus humain ne sait faire… » 

La technique est actuellement interdite en France, où seules l’inhumation et la crémation sont autorisées. Mais elle est autorisée sous différentes formes dans quatre États américains. Pour en savoir plus, écoutez la chronique de Marie Arnould, rédactrice en chef des 4 saisons sur France Bleu Isère, ou lisez notre article dans le dernier numéro du magazine, en vente en kiosque ou sur notre site internet.

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