Traitement puceron lanigère du pommier
Le puceron lanigère qui se développe et perdure dans les interstices de l’écorce de pommiers en se protégeant des insectes prédateurs (coccinelles, etc) et des traitements chimiques par sa protection “laineuse” (ressemblant à de la mousse à raser) ne résiste pas au traitement à la vapeur. L’utilisation d’un générateur de vapeur d’eau chaude en hiver 2011 sur 5 pommiers très fortement atteints a éliminé, en partie par dispersion, en partie par “cuisson”, la totalité de la colonie en place depuis 3 ans.
Gérard L. (41)
Moyens de lutte contre la moniliose sur abricotier
Mon abricotier, semé spontanément il y a environ 5 ans, a attrapé la moniliose il y a 2 ans et n’a pas eu de fruits.
L’année dernière, après une taille en fin d’hiver, j’ai frotté les branches coupées ainsi que les débuts de coulure (après avoir enlevé la gomme) avec des feuilles fraiches de consoude.
Résultat : plus de coulure. L’arbre a poussé de 2 mètres et m’a donné une quinzaine de fruits énormes et savoureux (les premiers!) la deuxième quinzaine de juillet sans être greffé.
La consoude est un cicatrisant mais peut-être plus…
Adeline G. (31)
Les bienfaits du buis sur l’abricotier
Le dessèchement des rameaux des abricotiers avec écoulement de gomme provoqué par Monilia est un problème que j’ai résolu en mettant au pied de mon abricotier un mulch de buis.
Je taille mes buis et je ramasse les branchettes que j’étale au pied de l’abricotier.
Ce traitement peut être préventif si on le fait en Mars ou curatif plus tard si la maladie s’est déclaré.
Marie D. (69)
Cloque du pêcher
J’ai planté de l’ail autour des pêchers et brugnoniers ; avec 2 traitements au purin de prêle, j’ai eu très peu de cloque l’an dernier .
Olivier C. (83)
Cloque du pêcher ou du mirabellier
Suspendre deux ou trois filets par arbre, contenant chacun trois à cinq coquilles d’œufs vides ; le filet doit toucher la branche.
Jacqueline L. (93)
Plus de cloque sur mes pêchers
J’ai planté aux pieds de mes 6 pêchers un pied de sauge officinale. Depuis 3 ans je n’ai plus de problème de cloque. J’ajoute que trop de bouillie bordelaise (cuivre) est très nocif pour le sol.
Évelyne V. (06)
Orge pour les plantations
Pour un bon enracinement des arbres et des arbustes (y compris les boutures), les jardiniers avaient autrefois coutume de disposer une bonne poignée de graines d’orge au fond du trou de plantation. On attribue l’efficacité de ce procédé aux hormones sécrétées par les graines en germination.
C. B. (16)
Boites de conserve à la plantation
Lors de la plantation des arbres fruitiers, enfouir dans le trou des boîtes de conserve écrasées. Il se formera du sulfate de fer, qui est un excellent désinfectant. C’est utile lorsqu’on replante dans un terrain précédemment occupé par des arbres, car le risque de pourridié est alors important.
Y. M. (38)
Drainage pour les arbres
J’ai une terre argilo-calcaire, lourde, qui se gorge d’eau en hiver. De ce fait, j’ai eu des problèmes avec des arbres fruitiers dont les racines baignaient dans l’eau ! Il a donc fallu que je change ma façon de les planter. Je fais le trou un peu plus grand, un peu plus profond que de coutume. Au moins 55 à 60 cm au cube. A la barre à mine, je fais dans le fond cinq trous (un dans chaque coin et un au milieu !) de 60 à 70 cm de profondeur.
Je remplis ces trous de sable de rivière assez grossier et, quand ces « carottes » sont garnies, je mets au fond du trou une couche de 10 cm de ce sable. Ainsi, j’assure un excellent drainage du trou de plantation. Je regarnis le trou, j’apporte engrais organiques et compost, et je plante… Mes arbres poussent bien mieux maintenant.
G. B. (17)
Mulch de carton
Au début du printemps, désherber et biner au pied des arbres ou des arbustes. Puis :
- déposer sur le sol ainsi nettoyé un engrais organique (compost, marc de raisin, bouse de vache non compostée, etc.) ;
- recouvrir de morceaux de carton d’emballage ;
- dissimuler le tout sous une couronne de vieilles tuiles ou de pierres plates (plus décoratives). L’apport organique et le carton seront décomposés et assimilés lentement au cours de l’été, tandis que l’humidité sera conservée.
La tonte ou le fauchage – notamment au coupe-herbe à fil – se feront sans difficulté et sans risque pour les végétaux plantés puisque l’herbe reste éloignée des troncs ou des rameaux proches du sol.
Si des fourmis s’installent sous les pierres, un saupoudrage de soufre suffit à les déloger.
N. D.-T. (24)