Mulch de gazon
Pour économiser l’eau, pailler les jeunes arbres avec les tontes de gazon. Outre que cela diminue l’évaporation, cela améliore le système racinaire et donc la croissance des arbres. En se décomposant, le gazon libère de l’azote favorable à l’émission de racines en surface.
M. F. (27)
Aloès contre les pucerons
Acheter de la résine d’aloès (une plante amère) dans une herboristerie ou une droguerie. Faire dissoudre 10 g d’aloès dans 10 l d’eau. Badigeonner le tronc et les tiges des arbres à l’aide d’un pinceau pour lutter contre les pucerons des arbres fruitiers (sauf le puceron lanigère).
M.-T. P. (49)
Plaies de l’arbre
Pour soigner les plaies, fabriquer une pâte consistante à base d’argile et de bouillie bordelaise qu’on applique à la spatule sur les plaies. Mettre l’argile en morceaux dans une cuvette. Recouvrir de bouillie bordelaise. Exposer au soleil pendant une journée sans remuer.
M.-T. P. (49)
Badigeonnage
Dans mon enfance, un des travaux des vacances de la Toussaint était le badigeonnage des arbres fruitiers, qui avait pour but l’amélioration de l’état sanitaire.
Voici les composants de la bouillie à badigeonner :
- argile verte concassée : 9 kg ;
- coquilles d’œufs de poule crus broyées finement (au moulin à café, par exemple) : 1 à 2 poignées.
Je fais tremper ce mélange pendant au moins 24 heures dans une décoction de prêle (125 g de plantes sèches pour 10 l d’eau ; ébullition de 20 mn). L’argile doit prendre une consistance pâteuse. Au moment de l’utilisation, je délaie le mélange avec de l’eau. Le badigeon doit être suffisamment liquide pour pouvoir être appliqué au pinceau sur les troncs et la base des grosses branches, mais doit tenir sur l’écorce sans couler. L’épaisseur du badigeon varie donc suivant la rugosité de l’écorce. Avant d’appliquer le badigeon, j’enlève les parties d’écorces qui se détachent facilement, la mousse… Pour badigeonner les arbres il faut choisir une journée où la pluie ne menace pas, car le badigeon doit sécher. Pour diluer, on peut remplacer l’eau par un « purin de maladie » obtenu en mettant, dans un pot de grès ou de verre, de l’eau avec des feuilles ou des fruits malades (pour ces derniers enlever les pépins ou noyaux avant de les mettre dans l’eau). Remuer chaque jour ce purin afin de l’aérer, et l’utiliser à partir du moment où il dégage sa forte odeur caractéristique. Je fais ainsi un « purin de maladie » pour le pommier, un pour le poirier, un autre pour le cerisier, etc.
H. R. (89)
Arbres amarrés
Plutôt que de protéger l’arbre à l’aide de chiffons ou de paille, je fais passer la corde ou le câble dans un tronçon de tuyau d’arrosage de rebut. Ça ne glisse pas du tout et évite de scier l’écorce.
M. L. (64)
Sauvetage
Voici comment sauver un arbre dont le tronc s’est fendu en deux :
- Effectuer un sérieux élagage sur la partie à remettre en contact afin d’enlever du poids.
- Retirer tous les éclats de bois et d’écorces. Nettoyer la plaie à l’alcool et enduire les deux parties avec une colle à bois à base de polyuréthanne . Serrer à l’aide de serre-joints (et de cales de bois tendre découpées à la forme du tronc) de manière à amener les deux parties en contact. Dans un premier temps, on rapproche au maximum les deux parties à l’aide d’une corde et d’une clé (qui permet d’enrouler la corde). Le collage s’effectue par temps doux (10 °C minimum).
- Après 24 heures, retirer les serre-joints, supprimer toutes les bavures de colle et tous les éclats, puis bien boucher les plaies avec un mastic à greffer. Le masticage du haut de la plaie doit être fait avec beaucoup de soins car il faut éviter toute infiltration d’eau (ne pas laisser de creux).
- Badigeonner le tronc à l’alcool et l’emmailloter d’une bande de toile bien tendue, que l’on imbibera d’alcool pour protéger la plaie des champignons et infections diverses jusqu’à cicatrisation.
Cette opération est à mener le plus rapidement possible après l’accident.
M. T. (01)
Pollinisation
Pour assurer à un arbre fruitier une bonne fécondation, et donc une bonne fructification, mettre des brindilles en fleurs d’une variété réputée compatible dans une bouteille en plastique remplie d’eau attachée dans l’arbre en fleurs.
A. R. (84)
Palissage des fruitiers
J’utilise, pour palisser les arbres en palmette, des tubes en plastique rigide de 10 mm de diamètre minimum, vendus comme gaines pour les fils électriques. Ils sont imputrescibles, résistants, pas très chers, légers et faciles à mettre en place. Ces tubes remplacent les traditionnelles lattes en bois.
J. D. (93)
Incliner et écarter
Lors de la taille d’un arbre, si vous trouvez des rameaux très vigoureux qui ne donnent pas de fruits, courbez-les jusqu’à l’horizontale en les attachant à l’aide d’une ficelle. Ils se mettront à fruit.
Si des branches sont trop rapprochées et empêchent la lumière de pénétrer, écartez-les à l’aide d’un petit morceau de bois (planchette de cagette à légumes, par exemple). Vous pouvez habiller les extrémités de la planchette d’un petit chiffon pour ne pas blesser l’écorce.
C. D. (74)
Greffe en fente
Lorsque je fais une greffe en fente, je pose le greffon non pas, comme on le préconise souvent, bien verticalement dans le prolongement du porte-greffe mais légèrement de biais de façon à être sûre que j’ai au moins un point de contact, entre les deux « assises génératrices » – couches de cellules qui assureront la soudure.
J. L. (71)