Variété de framboisier à fruit orange.
J.J Raynal |
Le kiwaï
Le kiwaï (Actinidia arguta) est un délicieux petit kiwi de la taille d’un grain de raisin, à la peau d’un groseillier à maquereaux et à l’intérieur d’un kiwi. On n’en fait qu’une bouchée ! Il existe une version à fruits rouges et une autre à fruits verts. Les kiwaïs sont un peu moins vigoureux que les kiwis et commencent à produire dès la deuxième année. La floraison est parfumée, les fruits arrivent à maturité en octobre. Vous pouvez lui consacrer un palissage spécial ou le faire grimper sur un arbre ne portant pas trop d’ombrage.
Le kiwaï.
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Les baies de mai (ou camerisier)
Ce chèvrefeuille buissonnant (Lonicera kamtschatica) donne des baies bleues aplaties et allongées, dont la saveur légère se rapproche de la myrtille. Très facile à cultiver, il résiste à -25 °C. C’est le premier petit fruit de l’année, avant les framboises et les groseilles. C’est aussi un des rares chèvrefeuilles à fruits comestibles. Sa croissance est plutôt lente, il supporte mal la sécheresse, sa place est donc tout indiquée sous un couvert arbustif, d’autant plus qu’il apprécie la mi-ombre. Vous ne serez pas les seuls à l’aimer : les oiseaux le dévorent, passez avant eux !
L’akébia
L’akébia (Akebia quinata) est classé soit en arbuste grimpant, soit en liane. Ses fleurs cascadent en grappes parfumées évoquant la vanille ; on ne peut les manquer, avec leur calice rose lilas entouré de pétales violet intense. Cerise sur le gâteau, elles sont nectarifères, un plus pour les pollinisateurs. L’akébia grimpe jusqu’à 10 mètres de hauteur s’il est en lisière. Par contre, il supporte mal la taille. Ses fruits contiennent une pulpe blanche translucide comestible.
Fleurs de l’akébia.
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Le poivrier du Sichuan
Le poivre du Sichuan (Zanthoxylum piperitum) a un goût très différent des autres poivres. Plus qu’un goût, c’est d’ailleurs plutôt une sensation qu’il provoque en bouche : une sorte d’irritation rappelant le piment, mais froide comme un frisson. Il est aussi légèrement anesthésiant… Très étrange ! C’est un buisson d’environ 2,5 mètres de hauteur, qui dresse de nombreuses épines le rendant malcommode à tailler.
Les framboisiers couvre-sols
Il existe plusieurs variétés de framboisiers sans épines. La ronce rampante (Rubus tricolor) forme un excellent couvre-sol, grâce à ses grandes feuilles d’un vert luisant. Ses tiges ont l’avantage d’être dépourvues d’épines ; à la place, elles arborent des soies rougeâtres. Ses fruits de couleur rouge orangé sont comestibles, bien que peu nombreux. Sa cousine, la ronce du Népal (Rubus nepalensis), aux tiges couvertes de poils rugueux, donne de petites framboises acidulées.
Les concombres palissés
Ses longues tiges dotées de vrilles s’enroulent autour de supports. Mais il peut avoir besoin d’un peu d’aide pour grimper sur un support. Le concombre est doté de grandes feuilles rêches et de petites fleurs jaunes entre juin et septembre, selon les variétés. Mais c’est pour ses fruits qu’on le cultive ! Trois à quatre mois après le semis, les premières récoltes ont lieu. Tantôt allongés, comme ceux du commerce, certaines variétés offrent des fruits plus larges et dodus. Pour le déguster, on succombe à sa fraîcheur en le consommant cru en salade, en sandwich ou pour garnir des makis ! Très désaltérants, les concombres sont riches en vitamines A, C et en sels minéraux.
Sans oublier…
Dans cette strate de culture, pensez aussi aux légumes grimpants, tels que les haricots, capucines et glycines tubéreuses.
Josiane Goepfert et Marie Arnould