La réponse des 4 saisons
On voit nettement sur l’une le passage de tenthrèdes (qui ne sont pas des chenilles même si elles y ressemblent fort mais des hyménoptères qu’on reconnait car elles se redressent en S dès qu’on les embête). Précision importante qui signifie qu’au niveau traitement, le BT serait tout à fait inefficace. Je préconise le ramassage à la main qui est bien le plus pratique, et de couper les feuilles porteuses des parasites. Une surveillance attentive de l’extrémité des pousses permet d’intervenir avant que la plante soit trop endommagée. Second souci, les feuilles. A priori on voit un peu de marsonia – rien de grave. Par contre, les feuilles ont l’air brûlées et là je pencherai pour une surexposition au soleil, réverbération et/ou manque d’eau. Les jeunes pousses ont l’air saines et les dégâts apparaissent sur les feuilles. Solutions : couper et ramasser tout ce qui est abimé et le mettre au compost. Couper tout le bois mort. Au printemps, griffer le sol et faire un apport de compost ou de fertilisant bio à base d’algues ou de fumier. A l’apparition des nouvelles pousses, pulvérisez un biostimulant à base d’extraits fermentés (consoude, prêle etc.). Il en existe “Spécial rosiers”. A pulvériser régulièrement en cours de saison. Surtout, ne pas tailler court. Le rosier sera taillé en mars en éliminant peu à peu au fil des ans le vieux bois pour le remplacer par les nouvelles pousses. Aérer bien l’intérieur. Pailler le pied avec des feuilles, du broyat ou de la paillette de chanvre et arroser régulièrement en été s’il ne pleut pas suffisamment.
Brigitte Lapouge-Déjean