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Produire soi-même son biogaz en vue de le substituer au gaz fossile pour cuisiner ? L’association Picojoule, dédiée à la promotion des énergies renouvelables et à la gestion des déchets, propose dans ce but des formations à l’autoconstruction de “picométhaniseurs”.
D’un volume de 100 à 3 000 l, ces “digesteurs” de matière organique produisent – sous l’effet de micro-organismes anaérobiques – du biogaz (méthane et CO2) et un résidu, le digestat, utilisable comme engrais.
La température doit être maintenue au-dessus de 20 °C, ce qui n’est pas évident sous nos latitudes. « Avec 1 ou 2 kilos de matières organiques, on peut avoir l’équivalent d’une heure de cuisson », explique Félix Dupuy, coordinateur de l’association.
Le biogaz peut être conservé dans des chambres à air ou compressé dans des bouteilles de gaz. Dans ses ateliers situés à Ramonville-Saint-Agne, au sud de Toulouse (Haute-Garonne), l’association développe des prototypes (plans en libre accès sur son site).
Josselin Rivoire