Écrivez votre plus bel article sur les herbes folles pour Tela Botanica
Champ de coquelicots.
RoonZ | Unsplash
Dans les fissures des trottoirs et des murs, dans des bacs à fleurs, autour des arbres, dans des friches urbaines, dans les pelouses, sur les balcons, sur les toits ou dans les champs, des plantes sauvages poussent parfois spontanément. Appelés adventices, “herbes folles” ou “mauvaises herbes”, ces végétaux s’invitent tant en ville qu’en campagne. Souvent considérés comme indésirables et nuisibles – très adaptifs et envahissants, ils peuvent entrer en compétition avec des cultures et faire baisser des rendements agricoles –, nombreux recèlent néanmoins « des trésors de bienfaits, qu’ils soient nutritionnels, aromatiques, médicinaux ou plus simplement utilitaires », selon Loïc Bureau, fondateur et directeur de l’Institut de formation des acteurs de santé, qui écrivait pour Jardins de France. En effet, certaines de ces plantes sauvages favorisent une riche biodiversité, attirent les pollinisateurs et les insectes auxiliaires du jardin, nourrissent les oiseaux, agissent sur la qualité des sols, et, plus anecdotiquement, apportent des notes colorées aux villes et paysages.
Écrire, témoigner et partager
Pour mettre en valeur cette flore spontanée, Tela Botanica, un réseau de botanistes francophones œuvrant notamment pour la diffusion et la vulgarisation des connaissances botaniques, a lancé un appel à articles sur “les herbes folles du milieu urbain au monde rural”. Jusqu’au 31 août, vous pourrez ainsi vous exprimer sur ces plantes sauvages en partageant vos écrits qu’ils soient scientifiques comme poétiques, sous forme de brève informative, d’article de fond avec analyse approfondie ou d’article de point de vue. Pissenlit, coquelicot, ortie, plantain, trèfle, chénopodes, onagres, bleuets, écrivez sur ce que vous connaissez, ce qui vous inspire, et ce que vous voulez partager. Les articles pourront par la suite être diffusés sur le site de Tela Botanica et dans leur lettre d’information.
Si vous souhaitez participer, vous trouverez les détails de l’appel à articles en suivant ce lien.
Madeleine Goujon
