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Orpin blanc, géranium pourpre, mauve négligée, renoncule bulbeuse, benoîte des villes, arabette des dames, moutarde des champs… la biodiversité urbaine est bien plus riche qu’il n’y paraît ! « Indispensable à la vie des citadins, elle tempère les îlots de chaleur, elle aide à la dépollution de l’air et de l’eau, à la détoxication des sols… Elle offre également à certains citadins leur seule relation régulière avec la nature », rappelle l’observatoire Sauvages de ma rue. Lancé en 2011 en Île-de-France, puis en 2012 dans le reste de la France métropolitaine, le programme de sciences participatives de Vigie-Nature du Muséum national d’Histoire naturelle, animé par l’association Tela Botanica, permet « aux citadins de mieux connaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses ».
L’idée est d’identifier des plantes parmi plus de 200 espèces végétales référencées et noter ses observations sur le site internet dédié. Les données ainsi récoltées seront utilisées par les scientifiques pour « avancer sur la connaissance de la répartition des espèces en ville et sur l’impact de ces “brèches urbaines” sur la qualité de la biodiversité », et peuvent être « fournies aux collectivités désirant en savoir plus sur leur diversité végétale ». Plusieurs centaines de botanistes en herbe arpentent chaque année les rues de leurs villes et villages et partagent leurs découvertes sur la plateforme de Sauvages de ma rue. En plus des informations en libre accès sur la plateforme, ou sur l’application IdentiPlante de Tela Botanica, un guide Sauvages de ma rue, aux éditions Le passage, vous permettra de devenir incollable sur les plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages.
Madeleine Goujon