Simple tunnel
Pour la protection de mes plants de tomates, aubergines, melons, etc., au printemps, je ne dispose que d’un petit tunnel plastique du type chenille. Ce tunnel occupe chaque année une planche différente du jardin et s’intègre ainsi à la rotation. Il est mis en place dès janvier pour y semer du cresson alénois. Une fois le cresson coupé, en mars, j’étale du plastique noir sur toute la surface et je dispose mes bacs de semis par-dessus. Fin mai, je perce des trous dans le plastique pour y repiquer aubergines et melons. En octobre, lorsque ces derniers ont fini de produire, je retire les restes de végétation et le plastique. Un simple coup de griffe, et on peut alors semer des carottes pour le printemps suivant et/ou y repiquer des laitues d’hiver.
B. V. (69)
Cloches en plastique
Récupérer des abat-jour, même en mauvais état, et les recouvrir de plastique transparent ou translucide, lui aussi récupéré (emballages, housses de matelas, avec ou sans bulles, etc.). Faire un petit débord de 1 ou 2 cm et agrafer.
Pour maintenir en place ces cloches légères, utiliser soit des « sardines » de tente, soit des morceaux de gros fil de fer (dont on aura recourbé en anneau une des extrémités). Relier deux de ces piquets par une bande de 2 cm de large prélevée dans une chambre à air d’auto. Faire passer cette bande par-dessus la cloche et enfoncer en terre les piquets, obliquement. Régler la longueur de la bande (fixée à la « sardine » par un simple nœud) pour qu’elle exerce une légère tension.
E. L. (76)
Abri individuel
Acheter en rouleau du Clairflex, matière plastique souple, armée en tous sens de fibres de verre, translucide, en 1 mètre de large. Découper des bandes de 33 cm de hauteur et, à l’aide d’une pince à riveter, placer les rivets dans les trous faits à la chignole pour en faire des cylindres que l’on posera sur les plantes. Chaque cylindre sera coiffé d’une tuile canal. C’est celle-ci qui recevra la gelée, et, comme elle n’est pas très large, l’aération se fera toute seule et l’arrosage par la pluie sera automatique !
M. S. (24)
Protection du plastique
C’est bien connu ! Le plastique finit toujours par céder au contact brûlant des arceaux métalliques. Pour remédier à cet inconvénient, j’ai glissé sur tous les arceaux métalliques en contact avec le plastique des morceaux de tubes en mousse (utilisés normalement pour isoler les tuyauteries). Ces tubes en mousse sont fendus. Comme ils sont noirs, je les ai peints en blanc pour qu’ils réfléchissent le rayonnement solaire au lieu de l’absorber. La couverture plastique dure beaucoup plus longtemps puisqu’elle n’est plus en contact avec le fer. Je pense que la souplesse de la mousse permet, de plus, un jeu suffisant du plastique par grand vent.
P. T. (81)
Serres sous serre
Chez nous, à 800 mètres d’altitude, il est difficile de faire des semis de tomates et d’aubergines directement sous serre. J’utilise donc des mini-serres que je place dans ma serre. Il s’agit de bouteilles d’eau minérale en plastique que je coupe dans le sens de la longueur comme pour faire des sandwichs.
Je sème ainsi les tomates, les aubergines, les poivrons et le basilic dans un bon terreau remplissant la moitié inférieure du « sandwich », j’arrose et je referme à l’aide de la seconde moitié de la bouteille. Plus tard, je repique les petits plants en pleine terre dans la serre (sauf pour le basilic, repiqué dans des pots).
T. M. (43)
À l’ombre des cageots
Installés bout à bout, les cageots forment un tunnel qui servira à faire de l’ombre, en été, aux semis et repiquages sensibles. En général, après une saison, les lattes du dessus sont fichues. On peut alors récupérer certains cadres en bois plus épais qui, recouverts de plastique, fourniront des mini-serres, de petits abris à salades, ou serviront à forcer la ciboulette, à protéger la rose de Noël de la neige, etc.
B. L.-D. (24)