Un investissement gagnant
Les chaudières fournissent un véritable chauffage central, alimentant des radiateurs répartis dans la maison, voire l’eau chaude sanitaire. On estime en général que, pour une chaudière à bois performante (granulés ou plaquettes), l’investissement est quatre à cinq fois plus important que pour une installation au gaz ou au fioul. Selon les cas et les subventions, le retour sur investissement est de sept ans en moyenne, avec une durée de vie de l’installation d’environ vingt ans.
Entre 2020 et 2021, MaPrimeRénov’ remplace progressivement le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITÉ). Cette prime permet à de nombreux ménages de bénéficier d’un avantage fiscal (pour l’amélioration énergétique de leur logement), sous certaines conditions.
Chaudières à bûches
Ce sont les moins chères, mais aussi les moins autonomes. En effet, elles doivent être alimentées manuellement en bûches, parfois deux à trois fois par jour. Aussi, il faut pouvoir stocker d’importantes quantités de bûches.
Chaudières à bois déchiqueté (plaquettes)
Les chaudières à bois brûlent des plaquettes forestières, qui résultent du broyage de branchages ou bois de moindre qualité issus de coupes forestières. Les plaquettes font preuve d’une grande fluidité, qui leur permet d’alimenter automatiquement la chaudière grâce à un système de vis sans fin. Il faut néanmoins disposer d’un grand silo de stockage (environ 20 m3). Leur prix reste élevé et l’approvisionnement en plaquettes forestières peut s’avérer compliqué, même si la filière se met en place. Elles sont mieux adaptées pour de grosses maisons à chauffer, et à des particuliers qui ont accès à la ressource en bois.
Chaudières à granulés
Fabriqués avec de la sciure de bois compressée, les granulés sont le combustible bois qui possède la meilleure fluidité. Ce qui lui permet d’être acheminé automatiquement par une vis sans fin dans votre chaudière.
Une chaudière de ce type nécessite un silo (9 m3), dans lequel les granulés seront insufflés par un camion souffleur. Toutefois, il s’agit d’un investissement de départ important.
Chaudières multicombustible
Elles brûlent aussi bien le bois que les cartons, la paille, la sciure, les écorces, les noyaux de maïs ou écorces de fruits… Elles s’adressent plutôt à des profils d’agriculteurs plus qu’à des “cols blancs”.
Marie Arnould