Certaines plantes s’aiment, d’autres pas

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Les plantes s’influencent. Faute de bien savoir de quelle manière, on ne comprend pas pourquoi celle-ci pousse bien une année et pas une autre. Les attirances et les répulsions des plantes entre elles sont parfois surprenantes.

Fraisier, oignon, salade : un bon voisinage qui assure une protection mutuelle.
R. Manfred
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Cet article est extrait du livre Le poireau préfère les fraises de Hans Wagner.

 


Le jardin est plus productif si les plantes s’accordent
E. Dal Secco |

 

Choisir de bonnes associations

Le rendement du potager peut augmenter grâce aux associations de plantes qui valorisent réciproquement leur potentiel biologique et les protègent également contre leurs ennemis.

Le persil est trop fort pour la laitue

Une salade plantée à côté de persil souffre beaucoup. Les émanations de l’aromate font végéter, voire parfois mourir, la laitue. Le risque augmente lorsqu’elle est mise à un endroit où du persil était cultivé juste avant : les excrétions racinaires du persil sont trop agressives pour la « tendre » salade.

Le cresson est pire que le persil comme précédent ou comme voisin des laitues et des chicorées. Auprès du cresson, la salade végète et meurt rapidement.

Céleri et chou-fleur : une communauté idéale

Le céleri cultivé seul n’utilise qu’une partie des substances nutritives disponibles dans le sol. Quand on le plante avec du chou-fleur, il les utilise mieux, de même que ce dernier. La récolte est alors meilleure pour les deux plantes.

Les roses et les carottes ne s’aiment pas elles-mêmes

Certaines plantes ne se supportent pas elles-mêmes. Nous connaissons cette particularité pour les roses. Lorsqu’un rosier dépérit et que nous voulons de nouveau garnir le parterre où il se trouvait, cela n’est pas si simple. Les roses ne poussent pas si elles ont été précédées par leurs consœurs. La nouvelle plante ne supporte pas les produits métaboliques contenus dans le sol occupé par l’ancienne. On parle de fatigue des sols. Les rosiers ayant des racines profondes, il faut pour les remplacer creuser la terre profondément (si possible à 80 centimètres) et la changer. Les carottes non plus ne poussent pas là où auparavant il y en avait déjà. Elles tombent malades, végètent, sont sensibles aux ravageurs et ne produisent presque pas.

Pour les tomates, il en va tout autrement que pour les rosiers et les carottes. Elles aiment les emplacements où des tomates ont déjà poussé précédemment.

 

Le principe des cultures associées

L’expression « cultures associées » est de Gertrud Franck, l’ancienne responsable de la ferme d’Oberlimpurg dans le Bade-Wurtemberg, où elle a travaillé presque toute sa vie. Elle y était notamment responsable du grand potager. Avec son mari, cette passionnée de jardinage, née en 1905, a développé l’idée de « la santé par les cultures associées ». Ses observations, au cours de plus de trente années de jardinage, lui ont montré comment les plantes s’aident et se protègent les unes les autres ou au contraire se nuisent.

Gertrud Franck a noté comment se développe telle plante, à tel endroit et dans tel voisinage. Les mêmes phénomènes se répétant d’année en année, elle a acquis la certitude que certaines plantes poussent toujours mieux dans certains voisinages et moins bien dans d’autres.


Les limaces peuvent devenir une plaie. Semer du cerfeuil peut aider.
O. Diez |

 

Les avantages des cultures associées

La méthode décrite ici est bénéfique, non seulement à chaque plante, mais aussi à toute la vie du sol dans le jardin. Elle diminue la menace des ravageurs pour les plantes potagères et les fleurs, et améliore le sol grâce à la fertilisation en surface.

Une forte diminution des ravageurs

Les plantes émettent des substances que, souvent, nous ne pouvons pas percevoir. Les insectes sentent ces odeurs de très loin et sont attirés. Ils choisissent les plantes afin de sucer leur suc, de manger leurs feuilles ou d’y pondre leurs œufs. Ainsi ces insectes se transforment-ils en ravageurs. Lorsque de nombreuses plantes de la même espèce se trouvent sur un parterre ou dans un champ (monoculture), les ravageurs se multiplient facilement. En cultures associées, on alterne les rangs, ce qui perturbent les hôtes indésirables. Les senteurs y sont partout différentes. Un insecte vole un peu plus loin et l’odeur change. Ainsi, l’intérêt des ravageurs pour notre jardin s’estompe et les plantes sont épargnées. Les cultures associées sont donc le moyen le plus simple et le moins coûteux de protéger les plantes sans produits chimiques.

Les bactéries et les champignons nuisibles se multiplient plus facilement dans les monocultures. Avec les cultures associées, ils se heurtent rapidement à une limite, c’est-à-dire à une autre plante qu’ils n’arrivent pas à envahir.

Une vie saine dans le sol

Un autre avantage des cultures associées est que aucun espace nu et non protégé n’existe dans le jardin. Ici on imite la nature qui, elle non plus, ne tolère pas de surfaces dépourvues de végétation tant que des conditions extrêmes, comme dans un désert, ne l’y contraignent pas. Dans les champs, dans les prés et dans les forêts, la mousse, l’herbe, les fleurs, les buissons et les arbres sont associés, à différents niveaux, dans un espace limité.

Une diversité de couleurs

Dans les forêts de feuillus, l’étagement est encore plus net. Au printemps, pour fleurir et former leurs graines, les anémones, les pieds-d’alouette et les oxalis utilisent la lumière qui passe à travers les branches des arbres encore dénudés. Lorsque le toit des feuillus se referme, elles ont presque achevé leur développement. Il en va de même dans le potager de cultures associées. Il est diversifié et particulièrement coloré. Le fraisier et l’oignon, le souci et la salade, le concombre et le basilic, la carotte et la tomate sont réunis alors que dans les potagers de monoculture, ils se trouvent à bonne distance les uns des autres.

Dans les potagers, les fleurs et les plantes aromatiques sont non seulement belles mais attirent également les abeilles, les papillons, les coccinelles et divers autres auxiliaires qui sont tous utiles à la croissance et à la santé de nos plantes.

Plus besoin de bêcher

Dans les jardins de cultures associées, le sol étant couvert toute l’année, il y règne une vie intense constituée notamment de vers de terre, de cloportes, de champignons et de bactéries. La pluie ou l’eau d’arrosage ne peuvent jamais venir frapper directement le sol dénudé et sans protection, pour l’emporter ou y former une croûte. De plus, la terre est aérée par les racines et le monde des petites bêtes qui y vivent est alimenté en oxygène. Le bêchage annuel, qui enfouit les couches les plus vivantes du sol, devient inutile.

Le compostage en surface

Le compostage en surface signifie ici qu’entre les rangs de plantes cultivées, on crée des rangs fertilisants sur lesquels on sème des engrais verts et l’on épand du compost pour nourrir à la fois les plantes voisines et la vie souterraine. Ainsi, le sol de notre jardin devient un organisme sain et vivant qui permet aux légumes, fleurs et aromates de pousser au mieux.

Un sol occupé par des racines et peuplé de vers, d’insectes, de champignons, d’algues et de bactéries de toutes sortes est toujours meuble.

 

Les plantes qui s’aiment et se protègent

De nombreuses plantes du jardin s’entendent très bien, ont une influence bénéfique les unes sur les autres et peuvent même se protéger mutuellement contre les ravageurs. Les carottes et les tomates en font partie. L’œillet d’Inde n’apporte pas seulement de jolies touches de couleur, par exemple au pied des arbres, il éloigne également les nématodes des racines et prévient la fatigue du sol.


Les capucines protègent contre les pucerons. La sauge et la lavande protègent les rosiers des fourmis et des pucerons.
J.-J. Raynal |

Le chou est protégé

Le chou profite particulièrement de l’association avec des tomates ou du céleri. La piéride du chou n’aime pas l’odeur de ces deux plantes ; on évite ainsi qu’elle ponde des œufs sur le chou pommé, le chou rouge, le chou-fleur et le chourave.

L’effet protecteur est renforcé lorsqu’on met, entre les plantes menacées, les gourmands de tomates enlevés ou des feuilles de tomates. Le céleri bénéficie également de son association avec les choux car il est alors moins souvent attaqué par la septioriose.

La salade, une bonne partenaire

Les salades sont peut-être les meilleures compagnes des légumes et parmi les plus appréciées. En raison de leur courte période de végétation, elles peuvent occuper les espaces entre les concombres, les pois, les choux, les fraisiers, les choux-raves, les radis, mais elles ne doivent pas voisiner avec du céleri ou du persil, deux plantes trop fortes pour elles. Un voisinage exemplaire : chou-rave et salade. La salade a également fait ses preuves, associée au radis. Chou-rave et radis sont souvent endommagés par l’altise (puce de terre). Ce ravageur fait des trous dans leurs feuilles et gêne ainsi leur croissance. Lorsque de la salade leur est associée, l’invasion des altises est fortement réduite, voire évitée. La salade fait également de l’ombre aux racines du chou-rave, superficielles et sensibles au dessèchement. En échange, les feuilles du chou-rave, qui pousse en hauteur, protègent les tendres salades du soleil et de la pluie.

Semée précocement, la salade s’associe particulièrement bien avec les radis car elle repousse l’altise, dangereuse pour ces derniers.

Le concombre et la salade vont bien ensemble

Concombre et salade forment également un couple idéal. La salade est semée ou plantée la première. Elle couvre le sol durant la germination et la levée des concombres. Elle protège ainsi du froid et du vent les jeunes pousses avides de chaleur. Les salades sont cueillies avant que les concombres aient réellement besoin de place pour leurs longues tiges. L’espace est donc utilisé au mieux et le sol ne reste jamais découvert.

La mâche est peu exigeante

Mâche ou doucette sont les noms d’une compagne riche en vitamines. Appréciée et peu exigeante, elle ne demande pas à occuper un rang. Elle peut être semée comme culture basse entre les poireaux, les tomates et les choux. Comme l’anémone dans la forêt, elle habite à l’étage le plus bas, fait de l’ombre au sol, y installe ses racines et le maintient meuble. On récolte ce dont on a besoin, et le reste constitue un excellent engrais vert.

La carotte aime la tomate

La tomate, avec son odeur forte et épicée, est une plante idéale pour repousser les insectes nuisibles tels que la mouche de la carotte. Poussant sous terre, la carotte de son côté ameublit le sol à proximité des tomates, maintient l’humidité et éloigne les pucerons.

Le panais et la tomate

Le panais est également apprécié de la tomate. Sa croissance souterraine est impressionnante : ses racines mesurent jusqu’à 80 centimètres de longueur, ce qui assure une bonne aération du sol.

Le persil est souvent apprécié

Dans de nombreux cas le persil est un compagnon idéal, par exemple de la tomate. Comme nous l’avons vu, il en va tout autrement de la salade, qui pousse mal au voisinage du persil.

Les pois et les choux s’entendent bien

Pois avec choux rouges ou choux-fleurs : voilà un mélange tout à fait conseillé.

Il est souhaitable de planter des céleris dans les rangs de choux-fleurs et de choux rouges.

L’aneth, aimée de la carotte et du concombre

Aromatique, l’aneth est l’ami de toute une série de légumes avec lesquels il doit être semé, de préférence simultanément : pois, carotte, concombre, salade, oignon. L’aneth aide même à la levée des carottes. Les petites graines s’influencent et se stimulent réciproquement. Les pieds d’aneth une fois poussés répandent une ombre légère et précoce sur les petits germes de carotte et les deux plantes se protègent ensuite l’une l’autre. Lorsque l’aneth est semé avec des concombres, il participe à une croissance saine de ses voisins et pousse mieux lui-même. Ainsi, non seulement les semis sont protégés, mais on a en plus toujours de l’aneth frais pour la cuisine.


L’aneth s’accorde très bien avec les pois, mais aussi avec les carottes, les concombres, les salades et les oignons.
R. Manfred |

Le cerfeuil et le basilic contre le mildiou

Il existe une bonne protection contre le mildiou : le basilic pour les concombres et le cerfeuil pour les salades. Les concombres sont par ailleurs très productifs, car le basilic attire les abeilles, qui assurent la fécondation. Associés au basilic, la courgette et le fenouil se développent bien. Le cerfeuil joue également un rôle préventif vis-à-vis des pucerons et des limaces.

La sarriette éloigne les pucerons des haricots

Lorsque, à la mi-mai, on sème les haricots, il est bon de leur associer immédiatement de la sarriette. Elle germe et pousse lentement, si bien qu’elle peut être cueillie à peu près en même temps que les haricots. En outre, grâce à elle, ceux-ci n’ont pas de pucerons. On la cueille en la pinçant ou en la coupant. Signalons aussi qu’à côté des haricots à rames, les radis roses sont particulièrement gros et croquants.

La bourrache protège les choux et éloigne les limaces

La bourrache protège les choux-raves et les autres variétés de choux des chenilles voraces de la piéride, et éloigne les limaces.

Les fraisiers aiment la moutarde

Semer de la moutarde entre les fraisiers, après la récolte et le nettoyage des rangs, protège des nématodes, et ameublit et aère le sol. Lorsque le gel arrive, la moutarde disparaît d’elle-même.

La moutarde est un des meilleurs engrais verts de printemps. Elle inhibe les nématodes, a des racines profondes et repousse les limaces. Toutefois, elle ne s’accorde qu’avec certains légumes.

L’ail n’est pas seulement utile contre les vampires

Pour empêcher les fraises de moisir, le poireau, la ciboulette, l’ail et l’oignon jaune ont fait leurs preuves. Planté entre les rosiers, l’ail peut même empêcher la redoutable maladie des taches noires.

Important : ne pas arroser trop abondamment ni trop souvent car cela affaiblit les plantes et attire les ravageurs et les maladies.

 

Éviter les indésirables

  • Lorsque de la menthe ou de la mélisse citronnelle voisinent avec des bégonias, les ravageurs partent sans attendre.
  • La mélisse citronnelle est également une plante répulsive, à planter au pied des arbres et dans les coins du jardin propices aux pucerons.
  • Semés entre les légumes et les plantes d’ornement, les soucis tuent les nématodes nuisibles grâce à leurs excrétions racinaires. Ils peuvent, dans les rangs fertilisants, être semés comme première culture.
  • Les œillets d’Inde semés entre les roses et les légumes chassent et paralysent les nématodes.
  • Planter du cerfeuil entre les salades, les oignons ou les fraisiers réduit les invasions de limaces.

 

Les auxiliaires au jardin

Dans un jardin de cultures associées, on n’utilise aucun poison et on n’en a pas besoin. D’où la présence de nombreuses espèces d’insectes utiles.

  • Le carabe doré mange les petites limaces et les larves d’insectes dans le sol. Il vient également à bout de chenilles qui font souvent beaucoup de dégâts.
  • Les perce-oreilles sont des mangeurs de cochenilles et de pucerons ; mais ils ne restent dans le jardin que s’ils trouvent des caches, par exemple sous des récipients ouverts : des pots de fleur remplis de déchets de bois conviennent bien.
  • Les coccinelles et leurs larves sont d’impressionnantes tueuses de pucerons.

Aménagez des endroits pour que les oiseaux y fassent leur nid (on peut également acheter des nichoirs dans le commerce), installez une mare ou faites des tas de bois mort qui serviront de refuge aux hérissons : ces ennemis naturels des ravageurs s’installeront dans votre jardin.

 

Aperçu des associations favorables

Voici, en résumé, les plantes que vous pouvez associer avec chaque légume.

  • Ail : carotte, concombre, oignon, poireau, tomate, ainsi que rosiers et arbres fruitiers (au pied des arbres).
  • Betterave : aneth, haricots (nain et à rames), oignon, sarriette.
  • Carotte : ail, aneth, chou, ciboulette, endive, oignon, poireau, pois, radis, salade, tomate.
  • Céleri : chou, épinard, haricots (nain et à rames), poireau, pois, tomate.
  • Chou : betterave, bourrache, céleri, concombre, épinard, haricot nain, pois, salade, tomate.
  • Chou de Chine : épinard, haricot.
  • Chou-fleur : céleri, haricot nain, phacélie, tomate.
  • Chou-rave : betterave, épinard, haricots (nain et à rames), poireau, pois, salade, tomate.
  • Concombre : aneth, basilic, céleri, chou, épinard, fenouil, haricot à rames, laitue, oignon.
  • Courgette : basilic, haricots (nain et à rames), oignon.
  • Épinard : chou, haricots (nain et à rames), pois, radis, salade, tomate.
  • Fenouil : concombre, endive, laitue.
  • Haricot à rames : betterave, concombre, épinard, salade.
  • Haricot nain : aneth, betterave rouge, bourrache, céleri, chou, concombre, pois, pomme de terre, radis, tomate.
  • Oignon : ail, aneth, carotte, concombre, panais, salade, tomate, et sous les rosiers et les arbres fruitiers.
  • Poireau : carotte, céleri, épinard, tomate.
  • Pois : carotte, céleri, chou, épinard, radis.
  • Radis rose et radis d’hiver : carotte, cresson, haricot, salade, tomate.
  • Salade : aneth, betterave, bourrache, concombre, chou, chou-rave, épinard, haricot, pois, radis, tomate.
  • Tomate : bourrache, carotte, céleri, chou, épinard, oignon, panais, persil, poireau, salade.

Ne veillez pas seulement au bon voisinage, mais aussi à ce que les plantes disposent d’assez de place.

 

Les plantes qui ne s’aiment pas et se nuisent

Afin d’éviter de nuire aux différentes plantes du potager, on tiendra éloignées les unes des autres les espèces qui ne se supportent pas.

Les haricots ou les pois n’apprécient pas les oignons

En aucun cas il ne faut cultiver les oignons à côté des haricots et des pois. Les bactéries fixatrices d’azote des nodules présents sur les racines des légumineuses seraient inhibées par les composés sulfurés caractéristiques des liliacées.

Les noyers et l’absinthe nuisent à leurs voisins

Le noyer a un effet exceptionnellement inhibant sur ses voisins. On doit en tenir compte lors de la planification d’un potager. L’absinthe a un effet similaire. Elle doit absolument être seule, car elle nuit aux plantes avoisinantes.

Le cresson

Le cresson fait partie des plantes du jardin les plus précoces et les moins exigeantes. Il supporte l’ombre et peut être semé entre les autres cultures. Il doit toutefois disposer de beaucoup d’humidité. À cette condition, il pousse pratiquement partout. Son goût piquant et fort, un peu poivré, est son côté négatif : seules quelques espèces, principalement la tomate et le fraisier, peuvent pousser là où du cresson a été cultivé précédemment. Lorsqu’on cultive des concombres derrière du cresson, ils meurent rapidement.

Lorsque des plantes qui ne s’aiment pas se trouvent côte à côte, elles s’affaiblissent réciproquement et sont ainsi des proies faciles pour les ravageurs.

Les bactéries symbiotiques des légumineuses sont très importantes car elles peuvent capturer l’azote contenu dans l’air. Grâce aux racines des légumineuses, le sol est ainsi alimenté en ce précieux élément.

 

Aperçu des associations défavorables

  • Ail : chou, haricots (nain et à rames).
  • Betterave rouge : épinard.
  • Carotte : menthe.
  • Chou : autres variétés de choux, ail, oignon.
  • Chou de Chine : radis.
  • Chou-fleur : chou, oignon, pomme de terre.
  • Chou-rave : fenouil.
  • Concombre : radis, raifort.
  • Courgette : concombre.
  • Cresson : supporté uniquement par le radis noir et la tomate.
  • Épinard : betterave rouge.
  • Fenouil : chou-rave, haricots (nain et à rames), tomate.
  • Haricot à rames : ail, haricot nain, oignon, poireau, pois.
  • Haricot nain : fenouil, haricot à rames, oignon.
  • Laitue : céleri, cresson, persil.
  • Oignon : chou, haricots (nain et à rames), poireau, pois.
  • Poireau : haricots (nain et à rames), pois.
  • Pois : haricots (nain et à rames), oignon, poireau, tomate.
  • Radis et raifort : concombre.
  • Tomate : betterave, chou, fenouil, pois.

Certaines plantes ne se supportent pas elles-mêmes. Par exemple les différents types de choux ne vont pas ensemble et le cresson réagit de façon particulièrement agressive contre lui-même. C’est pourquoi vous ne devez jamais semer deux fois du cresson dans le même pot.

 

Hans Wagner

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