Cécile Baudet
Pouvez-vous de nous dire en quelques mots ce qui, dans votre parcours professionnel, vous a mené à la rédaction de votre livre : En forme grâce à l’argile – santé et bien-être au naturel ? Comment vous êtes-vous intéressée à l’écologie en général, et aux thématiques que vous traitez en particulier ?
Depuis plus de 30 ans, comme biologiste et journaliste à L’Impatient devenu Alternative Santé, je m’intéresse à la santé et aux thèmes qui permettent de l’entretenir et de la reconquérir quand elle se trouve atteinte. Tout naturellement mes sujets de prédilection ont été l’alimentation, les pratiques d’hygiène de vie, le recours aux médecines alternatives et en contrepoint la dénonciation des pollutions de toutes sortes (le mercure dans les amalgames dentaires, les rayonnements électromagnétiques, l’amiante, les pesticides …). Pour moi, la santé est un tout à appréhender de manière globale et responsable. Et tous ces volets participent de cette réflexion.
Et pourquoi l’argile ?
En forme grâce à l’argile s’inscrit dans ce contexte. C’est un moyen simple, naturel, efficace et bon marché de traiter certains problèmes de santé, quelquefois banals, parfois plus compliqués. Personnellement, j’utilise souvent l’argile et j’en préconise aussi l’usage à mes proches et amis. S’agit-il seulement d’y croire ? Non, l’emploi de l’argile est cité dans les plus anciens ouvrages de médecine et une dizaine de médicaments vendus encore aujourd’hui en pharmacie l’utilisent comme principe actif. Si l’argile doit, à mon avis, figurer dans les armoire à pharmacie, sa place est également dans la trousse de toilette puisqu’on peut réaliser de nombreux produits de beauté. Je désirais faire un guide pratique, facile à utiliser, aussi complet que possible. Ai-je atteint mon but ? C’est aux lecteurs d’en décider et leur avis me sera précieux !
Être édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier ?
Par sa rigueur, son sérieux, sa capacité à anticiper et promouvoir des évolutions de société et de comportements, Terre Vivante est considérée comme un acteur incontournable dans le domaine des alternatives et de l’écologie. Il fut un temps où, à Paris, L’impatient et Les 4 Saisons du jardinage, la revue de jardinage publiée également par Terre Vivante, étaient proche voisins. J’ai par ailleurs travaillé avec Claude Aubert sur de nombreux dossiers. Cette proximité de lieux et de pensées se concrétise d’une nouvelle manière aujourd’hui et j’en suis très heureuse.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites au quotidien en matière d’écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?
Mon mari se moque souvent de moi. « Peuh, t’es chez les Verts et t’es incapable de trier correctement les déchets … ». Tout de même, nous habitons dans une vieille ferme retapée par nos soins, équipée aujourd’hui d’un chauffe eau solaire et de cellules photovoltaïques ; nous jardinons bio, mangeons (pas toujours je l’avoue) bio, veillons avec soin sur quelques ruches, nous contentons d’un seul véhicule pour aller à la ville… Sans doute pourrais-je encore mieux faire mais oui, je vais parfois au plus simple en oubliant de séparer les plastiques du verre. Il faut dire qu’avec un travail exigeant à l’extérieur, autrefois trois enfants à la maison et des engagements associatif et politique conséquents, je n’ai pas toujours pris les bonnes habitudes !
Avez-vous des projets en cours à présenter à nos lecteurs ?
Le métier a exacerbé ma curiosité et mon désir de trier le bon grain de l’ivraie. Surtout quand la publicité fait l’apologie de tel ou tel produit. Par exemple, les corps gras et les fameux omega 3, 6 ou 9 m’interrogent sur leur réel intérêt en matière de santé. Mais aussi tous les extraits végétaux exotiques et compléments alimentaires dont on nous vante les miracles. Le premier sujet verra peut-être le jour rapidement. A moins que le second ne lui vole la vedette ?
