Carpovirusine

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J'utilise depuis plusieurs années le carpovirusine pour mes pommiers et poiriers avec succès. Je cherche à me ré approvisionner mais tous les sites sont en rupture et certains disent que la fabrication pour les particuliers a été arrêtée... Est-ce vrai et avez-vous des informations sur le sujet ? François Oleo
Potager sauvage

La réponse des 4 saisons

En effet, ce produit n’est plus disponible pour les particuliers, l'(unique) laboratoire fabricant (Arysta) ne fournit plus ce produit pour le marché « amateur ».

Les raisons de l’arrêt de cette distribution restent, et ce malgré nos recherches, à éclaircir. Nous ne désespérons pas d’en apprendre plus.

Mais il existe des alternatives pour faire baisser la pression de ce ravageur.

Voici ce que nous dit Alain Pontoppidan sur le carpocapse dans son livre « Le verger bio, arbres et arbustes », page 75 :

« Le carpocapse, responsable du ver de la pomme, de la poire et des coings, est la larve d’un papillon crépusculaire qui pond sur les rameaux, à proximité des jeunes fruits, vers le début de mai.

Les larves pénètrent dans le fruit pour le dévorer, puis en sorte pour aller se nymphoser dans une anfractuosité de l’écorce ou dans les herbes sèches au pied des arbres. Une deuxième génération de papillons sortira de ces nymphes, responsable d’une nouvelle infestation, puis quelquefois une troisième dans les régions chaudes.

Lutte :

  • mettre des poules en parcours sous les arbres ;
  • attirer les petits oiseaux ;
  • installer des nichoirs à chauve-souris, dévoreuses de papillons crépusculairesv
  • piéger les chenilles. Les larves du carpocapse quittent les fruits à partir de la mi-juin et descendent le long du tronc à la recherche d’un abri où accomplir leur métamorphose, dans une anfractuosité de l’écorce ou au sol dans les herbes. Vers le 15 juin, enrouler autour du tronc deux tours de carton ondulé ; la bande de carton de 15 cm de hauteur devra comporter des ondulations d’au moins 4mm pour que les larves y forment leurs cocons. Au bout de trois semaines, relever les bandes pièges qui contiennent les nymphes et les brûler, après avoir laissé s’échapper les perce-oreilles, qui aiment bien s’y réfugier.

Renouveler les pièges toutes les trois semaines, jusqu’à la mi-septembre, pour capturer les générations successives. Cette technique est efficace et sans danger pour l’environnement. »

Un de nos lecteurs préserve ses pommes en les ensachant (il a des pommiers palissés de petite taille : c’est donc faisable).

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