La tortue d’Hermann est la seule tortue terrestre de France métropolitaine.
M. Dietachmair | Unsplash
« Le monde sauvage est à bout. Les espèces animales s’éteignent juste sous nos yeux, et on risque de s’éteindre avec elles », alarme l’association socio-environnementale On est prêt. « 4% des mammifères seulement sont des animaux sauvages et la principale cause de leur disparition est la perte de leur habitat. Urbanisation, artificialisation des sols, exploitations intensives… c’est bien 1 million d’espèces qui pourraient disparaître en quelques décennies seulement. » Sur ce constat inquiétant, l’association à l’initiative de l’Affaire du siècle – le recours en justice contre l’État pour inaction climatique – a lancé en septembre une nouvelle campagne dédiée à la protection des animaux sauvages menacés d’extinction : “Bienvenue en Zone sauvage : deviens gardien·ne de la nature”. Cette fois-ci, il n’est pas question de girafe, de rhinocéros ou d’ours blanc, mais bien d’espèces « qui vivent tout près de nous en France » : la pipistrelle commune, le dauphin commun à bec court, la tortue d’Hermann, le saumon atlantique, ou le lucane cerf-volant.
Avec l’aide du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et accompagnée de personnalités influentes – notamment sur les réseaux sociaux –, On est prêt a proposé durant ce dernier mois de découvrir treize animaux, les menaces qui pèsent sur eux et comment faire pour les protéger. Choisir un fournisseur d’énergie renouvelable qui ne s’appuie pas sur l’hydraulique et les barrages contribuera par exemple à la préservation du saumon d’atlantique, semer des plantes à graines sur une fenêtre, un balcon ou dans son jardin fournira un repas au chardonneret élégant, et acheter des terrains “Réserves de vie sauvage”, « entièrement dédiés à la faune et la flore », participera à la protection des tortues d’Hermann. On est prêt a également mis en place une cagnotte pour soutenir les associations œuvrant sur le terrain et récolter des dons pour le Centre Athénas et l’Aspas dans l’objectif de créer avec elles « une nouvelle infirmerie pour venir en aide aux animaux sauvages et racheter des hectares de forêt à réensauvager ».
Vous pouvez encore participer à la levée de fonds jusqu’au 8 octobre, ou retrouver toutes les vidéos et autres contenus pédagogiques produits pour la campagne sur le site Zone sauvage.
Madeleine Goujon