Au potager
- Semez : cerfeuil, chou de Chine, cresson alénois et cresson de jardin, épinard, mâche, navet, radis, radis d’hiver.
- Plantez : chicorées frisée et scarole, chicorée sauvage, laitue, poireau.
- Renouvelez vos fraisiers à partir des plus beaux stolons. Plantez-les sur une terre bien ameublie et enrichie en compost très mûr.
- Arrosez les potirons, sans excès, pour les faire grossir avant la récolte d’octobre.
- L’arrosage ne suffit pas à protéger les semis et les jeunes plants repiqués du brûlant soleil d’été. Le stress hydrique est notamment responsable de la montée à graines prématurée des laitues, radis et chicorées. Couvrez donc vos semis et jeunes plants de cagettes renversées ou installez une ombrière pour faciliter enracinement et croissance à l’abri du soleil.
- Faire ses graines est toujours un plaisir, ne serait-ce que pour préserver une variété difficile à trouver et qui vous tient à cœur. Cela est particulièrement vrai de la tomate, dont la diversité de formes, de saveurs, de couleurs, est extraordinaire. Et c’est l’une des plantes les plus faciles à reproduire. Repérez un plant vigoureux et sain, et cueillez des fruits beaux et bien mûrs. Ouvrez-les et récoltez graines et jus dans un bol, ajoutez un peu d’eau et laissez fermenter 2 jours environ, ceci pour défaire l’enveloppe gélatineuse qui entoure chaque graine. Ajoutez de l’eau et remuez : les bonnes graines restent au fond ; retirez tout ce qui surnage. Répétez l’opération plusieurs fois puis mettez à sécher les graines triées sur un papier absorbant. Conservez dans une enveloppe kraft, sans oublier de préciser le nom de la variété et la date de récolte.
- Avec des semis échelonnés tous les 15 jours, vous aurez de la mâche tout l’hiver. Semez sur une terre ameublie en surface mais bien tassée avec le plat du râteau. Ajoutez une fine couche de terreau et tassez à nouveau. Arrosez régulièrement jusqu’à la levée.
- Par temps sec, les punaises peuvent devenir une vraie plaie pour les choux, les tomates, les aubergines et les poivrons. Écrasez les pontes que vous trouverez sous les feuilles, mais pour les adultes, il n’y a guère de solution, hormis l’aspirateur – avec une bonne rallonge ! C’est assez efficace mais il faut y revenir plusieurs fois.
Au jardin d’ornement
- Tuteurez les dahlias et autres plantes à grand développement (asters, helianthus…).
- Coupez les fleurs fanées dans les massifs.
- Coupez les rameaux de vivaces écrasés à terre après l’orage pour éviter les maladies cryptogamiques.
- Arrêtez les tontes dès qu’il fait sec et ne tondez jamais en pleine chaleur.
- Réalisez une mare : dans un endroit plat et dégagé (pas d’arbre trop proche), réalisez une mare. Creusez un trou d’au moins 1 m2 de forme irrégulière et d’une profondeur variant progressivement de 20 cm à 80 cm. Prévoyez un palier près du bord pour y installer des plantes aquatiques. Recouvrez le fond d’un géotextile de protection puis d’une bâche étanche (ou liner) en polypropylène (plutôt qu’en PVC), à laisser déborder tout autour de la mare afin de bien fixer les rives en la recouvrant de pierres. Une fois remplie, votre mare va devenir un passionnant observatoire de biodiversité animale.
Au verger
- Étayez les branches de pruniers lourdement chargées.
- Surveillez les attaques d’oïdium et traitez au soufre.
- Supprimez les pousses de framboisiers qui s’écartent de l’alignement.
- C’est le moment de semer un engrais vert au pied de vos arbres fruitiers : la moutarde a l’avantage de lever rapidement et de fournir une végétation abondante qui, une fois broyée, constituera une excellente source de matières organiques pour le sol… et vos plantes. Ameublissez le sol en surface, semez à la volée (2 grammes par m2), enfouissez légèrement puis plombez (tassez) avec le dos du râteau. Si besoin, arrosez jusqu’à la levée. La moutarde va se développer à l’automne. Une partie gèlera en hiver, et le reliquat sera broyé avec une tondeuse au printemps suivant…