Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier ?
« Quand je serais grande, je serai botaniste ! » : à 11 ans déjà, la petite belge que j’étais décidais de consacrer sa vie à assouvir sa passion pour les plantes sauvages et la nature en général. Quarante ans plus tard, cet élan est intact, enrichi par un parcours de biologiste écologue, de guide nature et de journaliste spécialisée dans les thématiques environnementales. Coup de foudre et coup de cœur, j’ai posé mes valises au pied du Jura, dans une vieille maison à retaper et un verger plein de promesses. C’est là que j’expérimente, partage et raconte la nature au quotidien, dans un jardin sauvage qui fourmille de vie à tous les étages.
Pour chacun des livres écrits à Terre vivante, quelle a été votre motivation pour le sujet ? Quelles ont été les expériences qui vous ont permis de nourrir les thèmes abordés ?
Dans un cadre professionnel, j’organise des visites et des cours au jardin pour promouvoir la biodiversité et accompagne des projets urbains visant à favoriser la nature dans les espaces verts privés et publics. Lors de mes rencontres, je suis régulièrement confrontée à la persistance des idées reçues et des confusions concernant la nature proche, d’où ma motivation à les combattre.
Être édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier. Si oui, pouvez-vous nous en parler ?
Oui c’est une grande fierté car je suis abonnée au magazine des 4 Saisons depuis plus de 20 ans et suis fan des ouvrages de Terre vivante, qui occupent d’ailleurs une grande partie de ma bibliothèque.
Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d’écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?
Pour notre famille, l’écologie au quotidien est devenue une philosophie de vie, qui nous offre plaisir et satisfaction. Comme par exemple celui de se déplacer un maximum à vélo et en train pour se rendre au travail, ou de récupérer et réparer les objets dont nous avons besoin plutôt que d’acheter du neuf.